Objets connectés présente un contenu à la fois marketing, technique et stratégique.
La diffusion et l’adoption des innovations, partie claire et marketing, lance l’ouvrage, avant de préciser ce que recouvrent les objets connectés (35 sq.). Mais les auteurs tombent dans l’inventaire à la Prévert, mêlant marchés, usages, types d’objets. La domotique y croise la santé, les beacons, les wearables, l’agriculture… expliquant que les drones sont ainsi abordés deux fois, dans deux chapitres, tout comme les robots.
Les deux bonnes parties sur les écosystèmes IoT (81 sq.) et les grands silos manufacturiers (approche que nous n’avons lu nulle part ailleurs, 102 sq.) ont attiré notre attention avant de nous interroger : pourquoi, après avoir abordé Apple et Google, passer sous silence Amazon (pourtant traité p. 131) ?
Les startupeurs liront avec intérêt « comment réussir son financement participatif » (121 sq.), à la fois d’actualité et aux positions objectives. Les managers de projet butineront la partie consacrée au design des objets connectés (128 sq). Les marketeurs se pencheront sur le mix de lancement approprié aux objets connectés, point de vente et distribution incluse (143 sq.). Enfin, le planneur stratégique appréciera le développement sur la mise en chiffres de soi (152-155).
Quelques développements auraient mérité plus de place, comme l’empowerement qui pourrait devenir clé (160, une seule page), le packaging des objets connectés (141)… Sans compter le BtoB, grand absent de l’ouvrage !
Acheter Objets connectés, de Acas, Barquissau, Boulvert, Dosquet, Dosquet et Pirotte, publié chez ENI éditions.
Néa B
7 juillet 2016 at 18:53
Merci de souligner la dérive jargonnante qui envahit la/les profession(s).