Bibliographie

Pratiques de benchmarking, Florent A. Meyer

Critique bibliographique de ‘Pratiques de benchmarking’, Florent A. Meyer

Pratiques de benchmarking de Florent A. Meyer définit longuement ce que n’est pas le benchmarking (veille…). En lisant son histoire, puis en revenant sur les aspects méthodologiques, le lecteur se voit ensuite préciser les différents types de benchmark (interne, externe…) avant que les différents « cycles » du benchmark ne soient abordés.

Pratiques du benchmarking, Florent A. Meyer, Lexitis Editions

Pratiques de benchmarking, Florent A. Meyer, Lexitis Editions

1111 Citations de Stratégie, Marketing, Communication, par Serge-Henri Saint-Michel

Et là, s’illustre le vrai « travail de consultant » avec ses cycles, ses initiales, ses approches souvent exclusives malgré une ossature similaire, parfois complémentaires, mais, en tous cas, incompréhensibles pour le commun qui ne saura pas, en lisant Pratiques de benchmarking, comment choisir l’un plutôt que l’autre (certains cycles sont-ils plus efficaces ? En fonction de quels critères les choisir ?). Et, d’ailleurs, qu’est-ce qu’un cycle de vie en matière de benchmarking ? Malgré cette absence de réponse, l’auteur revient sur le sujet p. 123 et suivantes. En somme, sur ces cycles nous avons pédalé.

Les atouts, l’utilité (113 sq.) puis les aspects managériaux du benchmarking (ch. 5) couvrent la veille concurrentielle, les stratégies d’innovation mais manquent cruellement d’exemples, de pratiques concrètes (tiens, je croyais que le benchmarking avait vocation à les découvrir ?) et de solutions découvertes.

Les 22 conditions de la réussite, intéressante incursion dans les facteurs clé de succès d’une politique de benchmarking, semblent pour autant impossibles à tous tenir ! Et l’on en revient à l’opérationnalité, souvent recherchée dans un livre de ce type.

L’ouvrage me semble très généraliste pour les experts, trop faiblement opérationnel, malgré son sous-titre, pour les newbies qui n’auront que quelques conseils de mise en pratique (147 sq.) à déguster. L’expérience en profondeur de Florent A. Meyer ne remonte que très peu à la « surface du lisible », c’est bien dommage. Je m‘attendais à ce que l’auteur s’appuie sur son expérience de praticien pour faciliter le travail de ses pairs ; n’est-ce pas l’un des objectifs du benchmarking ?

Pratiques de benchmarking : les trucs qui énervent

  • Les « cinq pourquoi » ne sont pas développés (145 sq.), pourtant, de longues pages sont accordées à « pourquoi benchmarker » (149 sq., des répétitions).
  • L’analogie avec Vil le Coyote prête à sourire (162) dans un livre, on l’a compris, faiblement illustré et proposant si peu d’exemples.
  • La bibliographie spécifique au benchmarking remonte souvent à avant 2003, à l’exception de Stapenhurst.
  • L’absence de lexique. Grand jeu : à quelle page l’auteur parle-t-il pour la première fois de business intelligence ?
  • L’autosatisfecit en conclusion (que nous avions déjà approché p. 131). Remercions cette entreprise mystère… Remercions La Poste ?

Pratiques de benchmarking : Créer collectivement du sens à partir du succès d’autres organisations, de Florent A. Meyer, est publié chez Lexitis Editions

Sommaire complet du livre sur Pratiques de la performance

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