Chiffres

Ecommerce : la pluie fait vendre

Ecommerce : la pluie fait vendre

Cette étude réalisée par PriceMinister-Rakuten à partir des données de Météo-France révèle que l’e-commerce ne boude pas la pluie et les basses températures, bien au contraire, et surprend en montrant que le Nord et le Sud ne réagissent pas de la même manière aux éléments

Il fut un temps où les français faisaient des câlins pendant les jours de pluie, de froid et de panne d’électricité. Ça, c’était avant.

Une étude réalisée par PriceMinister-Rakuten à partir des données de Météo-France 2012 révèle que l’e-commerce ne boude pas la pluie et les basses températures, bien au contraire, et surprend en montrant que le Nord et le Sud ne réagissent pas de la même manière aux éléments.

1111 Citations de Stratégie, Marketing, Communication, par Serge-Henri Saint-Michel

Nous avons tous entendu un jour à la machine à café : « Le temps était pourri ce week-end, j’ai passé tout mon temps sur Internet. » PriceMinister-Rakuten a voulu mettre des chiffres précis sur ce phénomène et voir la réelle influence de la météo sur le e-commerce. Cette étude scientifique a été menée à partir de relevés de température et de précipitations de Météo-France sur l’année 2012. PriceMinister-Rakuten a ainsi pu mesurer au plus près les comportements des consommateurs pour pouvoir améliorer ensuite le service que ses e-marchands pourront apporter à ceux-ci.

Quand il pleut, le Sud achète beaucoup plus en ecommerce !

La pluie affecte assez peu les habitudes d’achats sur Internet des Parisiens, le site de PriceMinister enregistrant les jours de pluie + 2,36% de chiffre d’affaires et + 1,07% d’articles vendus. Peut-être l’habitude de la pluie ?

Vous l’avez compris, la pluie elle affecte nettement plus les Marseillais qui se réfugient auprès de leur ordinateur ou de leur tablette, leur smartphone, et dépensent en moyenne 10% de budget en plus, achètent 15% d’articles supplémentaires les jours de pluie.

Au sens propre comme au figuré, Lyon se retrouve à mi-chemin, entre Paris et Marseille, les internautes lyonnais permettant aux sites Web d’enregistrer quand il pleut :

  • + 5,5% de chiffre d’affaires
  • + 7,90% d’article vendus.
  • … comme lorsque la température varie.

Une certitude : le grand froid, en dessous de 5°C met tout le monde d’accord à Paris, Lyon ou Marseille : on reste au chaud et c’est très favorable aux résultats réalisés par le e-commerce, en chiffre d’affaires comme en nombre de produits vendus.

Quand la température remonte, les achats du Sud baissent

A Paris, il existe a une forte corrélation entre la température et le chiffre d’affaires réalisé par PriceMinister-Rakuten dans la capitale (- 8.6% de chiffre d’affaires à chaque fois que la température augmente de 5°C). On constate la même tendance pour le nombre d’articles vendus à Paris.

Adoptez un livre

A Marseille, le lien est moins marqué entre les variations de températures et les ventes du e-commerce, cependant on constate une chute de -25% du chiffre d’affaires lorsqu’on passe de la tranche 5°-10° à 10°-15°, et de -12% entre la tranche 20°-25° à 25°-30°.

(c) illustration : PriceMinister-Rakuten

2 commentaires

2 Comments

  1. Léo

    18 septembre 2013 à 10:47

    Il est vrai qu’il est plus tentant d’acheter en ligne lorsque l’on a rien d’autre à faire et que l’on ne peut pas sortir de chez soi. Je suis actuellement entrain de mener une étude sur l’attitude des e-consommateurs, c’est incroyable ce que l’on peut trouver. Merci pour cet article très intéressant.

  2. Logiciel Call center

    19 septembre 2013 à 15:21

    ça m’a bien fait rire, mais oui effectivement c’est logique que les ventes augmentent lorsque les gens sont enfermés chez eux à cause des intempéries

Commenter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Marketing PME aide les PME PMI et TPE à développer leur business en 2021
1111 Citations de stratégie, marketing et communication, par Serge-Henri Saint-Michel
Vers le haut