Nous l’annoncions ce matin dans Salaires des cadres du marketing : ça freine !, les salaires du marketing sont plutôt en berne. Précisions et voies d’optimisation de votre salaire de marketeur avec Jean-Baptiste Bruneau, responsable marketing d’Expectra.
Les hausses de salaires en marketing s’expliqueraient par la recherche de profils plus compétents en digital…
C’est en effet le principal accélérateur de salaire cette année dans les métiers du marketing. Les entreprises ont besoin de maîtriser cet enjeu donc elles sont prêtes à payer plus cher pour disposer en interne de ce type de compétences.
Jean-Baptiste Bruneau, responsable marketing d’Expectra.
Est-ce la seule raison ?
La vraie prime de salaire est donnée plus globalement à l’agilité des professionnels du marketing : un chef de projet doit maîtriser un peu de technique, mais un expert technique doit également être capable de parler une deuxième langue étrangère.
Observez-vous des disparités régionales en terme de progression de salaires en marketing ?
La concentration des sièges sociaux en Ile-de-France et la plus forte présence des services marketing dans cette région font qu’un chef de produit, par exemple, gagne 12% de plus qu’en province. La région Rhône-Alpes rémunère également bien ses collaborateurs sur ces métiers.
Cependant, en dehors du chef de produit qui connaît une augmentation de 3,6%, il n’y a pas d’augmentations significatives sur les autres fonctions du marketing.
…Et des variations de ces hausses de salaire en fonction des secteurs d’activité, des tailles d’entreprises ?
Nous constatons assez peu de variations entre les secteurs d’activité et les tailles d’entreprise. Seul élément notable, la filière des biens d’équipements ou des biens de consommation paient mieux que le secteur des services.
En somme, dans quel type de structure, marché et dans quelle région un marketeur doit-il se situer pour bénéficier à plein des augmentations de salaire ?
La palme théorique reviendrait donc au chef de produit (H/F), en région parisienne, travaillant dans le secteur des biens de consommation, avec une expérience à l’international et parlant donc au moins deux langues étrangères.
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