Les collaborateurs d’une entreprise vivent dans un environnement en perpétuelle évolution (arrivée permanente de nouveaux outils, de nouvelles méthodes, de nouveaux concurrents, etc.). Dans ce cadre, la formation aide l’homme à s’adapter et à progresser.

Vers de nouveaux concepts de formation ?
Cependant, les directions d’entreprise souhaitent à la fois :
- Réduire les budgets de formation, s’ils n’apparaissent pas comme un levier direct et mesurable de performance. En 2010, Ecofac estime que 13% des fonds alloués précédemment à cette discipline ont été repositionnés sur de l’emploi.
- Elargir les publics formés. Au delà du strict encadrement supérieur, les directions aimeraient pouvoir former les flottes de commerciaux mobiles et sédentaires, les cadres intermédiaires, etc.
Dans ce contexte, la formation « classique », promulguée depuis des décennies, apporte une réponse partielle aux besoins. Partielle, car :
- Ponctuelle. Jusqu’à présent, la formation professionnelle est dispensée majoritairement en salle. Son contenu est pertinent, adapté aux problématiques rencontrées sur le terrain ; elle apporte une émulation et de vraies réponses aux stagiaires … mais à un instant « T ». Or les besoins du professionnel évoluent tous les jours sur le terrain !
- Trop vite oubliée. Pour maîtriser des techniques et des méthodes, il faut les pratiquer. Bref, être acteur de sa formation et s’en servir au quotidien !
- Difficilement mesurable. L’absence de définition d’objectifs chiffrés (ex. : taux de transformation d’une visite en un contrat), le manque de suivi ou l’espacement des formations traditionnelles, ainsi que le caractère collectif des apprentissages, empêchent toute mesure précise du retour sur investissement de la part des Directions des Ressources Humaines.
Voilà pourquoi il faut arrêter de faire de la formation et passer à l’entraînement ! Proposer deux jours de formation à un salarié tous les trois ans est presque aberrant. Autant essayer de courir le Marathon avec deux séances d’entraînement dans l’année !
Il est donc urgent d’en visager de nouveaux concepts de formation, comme ceux utilisant le serious game.
Auteur : Gilles Mercier, PDG d’Ecofac
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