Comment dynamiser sa stratégie web ? Précisions avec l’auteur du livre 60 jours pour dynamiser ma stratégie web, Jean-François Detout.
Avant de mettre en place sa stratégie web, ne convient-il pas de concevoir son identité et de penser sa plateforme de marque ?
Le livre permet de dynamiser sa stratégie web et est plutôt destiné aux entreprises qui sont déjà actives en ligne en supposant qu’ils aient déjà une identité de marque. La difficulté de ce livre, dont la roadmap est innovante, est de proposer une feuille de route qui convienne à toutes les PME et TPE. En effet on va identifier des entreprises qui ont des présences en ligne différentes : 100 % réseaux sociaux, 100 % sur le site / blog, mix des deux voire même aucun des deux. Une entreprise qui a une identité claire pourra encore plus facilement mettre en place les recommandations liées au livre. Quant à celle qui doit concevoir son identité de marque, elle pourra se reposer sur le chapitre « Semaine 4, jour 3 » et grosso modo sur toute la semaine 4 pour à la fois définir son offre en ligne et sa Unique Selling Proposition. Les stratégies de communication des PME et TPE sont très variées (certaines n’ont qu’une newsletter et ça fonctionne très bien en BtoB, d’autres misent tout sur Linkedin et Instagram, …), ce qui en fait une richesse mais aussi une vulnérabilité.
Comment optimiser sa stratégie web pour une marque concentrée dans une zone de chalandise restreinte ?
Les TPE et PME ont un impact plutôt local, voire régional : ce livre leur est destiné. L’objectif des entreprises aujourd’hui est aussi d’être trouvées sur Google Maps. Des chapitres (S5J2, S8J2, …) sont notamment dédiés à Google My Business qui est la plateforme inévitable pour gérer sa réputation et son activité en ligne, surtout sur la partie géolocalisée. Les contenus permettent d’optimiser la page, de mieux proposer ses produits et services, de recueillir des avis, mais aussi de répondre aux questions posées par les internautes. D’autres opportunités plus méconnues sont présentées telles que le fait de proposer des offres, promotions… La partie SEO (référencement naturel) aborde également la dimension géolocalisée.
Comment et dans quelle mesure un indépendant peut-il mettre en place seul et en 60 jours les éléments que vous mentionnez ?
Utiliser des anglicismes et termes techniques est inévitable en marketing digital et avec l’éditeur, nous avons fait le choix de proposer des notes de bas de page pour éviter un lexique final, qui aurait réduit la place du contenu opérationnel. Mais ces termes sont également très importants pour interagir avec des agences ou freelances, ou encore comprendre un cahier des charges ou devis.
L’objectif du livre est en ce sens double :
1. comprendre son écosystème en ligne, les parties prenantes pour identifier des opportunités gagner en autorité et autonomie au moment de sous-traiter par exemple.
2. être mis en place rapidement et le plus facilement possible, via une trame lisible décomposée en 60 jours. Ces 60 jours peuvent d’ailleurs tenir sur 2 mois (à condition d’une grosse motivation et de disposer d’une équipe) ou sur 1 an et c’est un avantage : le lecteur avancera à son rythme. Peut-être que certains le liront entièrement puis appliqueront la stratégie jour par jour. D’autres peut-être liront un jour puis mettront en application. L’idée est réellement d’être dans le concret mais aussi suffisamment génériques pour s’adapter à toute taille et maturité d’entreprise. A noter qu’en semaine 12, nous évoquons l’externalisation.
Quels sont les points de vigilance particuliers à surveiller lorsqu’on envisage de dynamiser sa stratégie web ?
Mon discours est le même depuis 2009 : le site web (accompagné idéalement d’un blog actif) doit être la clé de voûte de votre stratégie. Les stratégies social media et ads doivent le servir pour orienter ensuite l’internaute vers le site (découverte des offres, intéraction, demande de devis, achat…) mais sont plus coûteuses et incertaines à terme. En ce sens, le livre insiste au travers de nombreux chapitres sur les fondamentaux à respecter et qui représentent surtout une dimension pérenne, notamment pour une TPE ou PME pour qui le web est un des axes de communication ou prospection. Ce socle solide et pérenne permet ensuite d’envisager des stratégies earned (virales) et paid (payantes). Je fais ici référence au modèle POEM (Paid Owned Earned Media) où le Owned recense les canaux dont vous êtes propriétaire (site, blog, mails …).
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