La boite à outils de l’intelligence économique intéressera le marketeur, le planneur stratégique et le veilleur en herbe par son développement clair et accessible, présenté sous forme de fiches dans un plan cohérent avec le cycle de l’information et le management de l’information :


Critique bibliographique de Intelligence économique, de C. Deschamps et N. Moinet, publié chez Dunod
- Intégrer et orienter une démarche d’intelligence économique
- Surveiller son environnement
- Traiter et analyser l’information
- Manager l’information et la connaissance
- Protéger son patrimoine immatériel
- Influencer son environnement
Il en résulte un ouvrage pédagogique, opérationnel (et distillant des concepts stratégiques), permettant de comprendre simplement le benchmarketing (122 sq.), le rapport d’étonnement (126 sq.), la méthode red hat (114 sq.), tandis que le clou est enfoncé sur les classiques SWOT, approche de Porter, Pestel… et appuyé d’intéressants exemples.
Nous relevons une conception inclusive de l’intelligence économique, qui semble piloter la stratégie, les RP, le lobbying, l’e-réputation (70-73).
En somme, La boite à outils de l’intelligence économique est une première base de connaissances en la matière, encore trop éparses (38 pages séparent de plus des moteurs de recherche, des moteurs de recherche avancés), parfois peu d’actualité et manquant de liant, d’un fil rouge visible qui rappellerait que mettre en place une veille nécessite d’abord d’en déterminer les buts car comme le rappellent les auteurs (p. 12.), « nul vent n’est porteur pour celui qui ne sait pas où il va » (Sénèque).
Acheter La boîte à outils de l’intelligence économique de C. Deschamps et N. Moinet, publié chez Dunod
Découvrir d’autres ouvrages d’intelligence économique et de veille
- Manuel d’intelligence économique, de Christian Harbulot
- L’intelligence économique : Techniques & outils , de François Jakobiak
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, de de Nicolas Moinet
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Deschamps
25 septembre 2012 à 12:56
Bonjour,
Merci pour l’article sur la Boîte à outils de l’IE. Nicolas Moinet et moi-même acceptons sans problème les critiques mais quelques-uns de vos reproches m’étonnent :
– « une première base qui serait peu d’actualité » : qu’est-ce qui n’est pas d’actualité selon vous?
– « manquant de liant » : c’est indéniable mais c’est une des spécificités de l’IE. Cf. cet article : http://www.outilsfroids.net/news/pourquoi-l-intelligence-economique-est-une-chimere-qui-mord
– quant à « déterminer les buts », le chapitre 1 y consacre de nombreuses pages.
Christophe Deschamps