Selon l’étude Shopping Rentrée LSA-TNS Sofres, les courses dominicales ne sont que faiblement envisagées et avec la grippe A, les Français n’anticipent pas de modifications de leurs habitudes d’achat. Cette étude apporte aussi un éclairage sur le conservatisme des dépenses et la perception des baisses de prix par le consommateur.
10 % des Français envisagent un shopping dominical
Une très faible minorité de Français envisagent de faire davantage leurs courses le dimanche, depuis l’ouverture dominicale des magasins. Seules 10 % des personnes interrogées envisagent de faire leurs achats plus souvent ce jour. En région parisienne les courses du dimanche rencontrent un écho supérieur : 21 % des habitants d’Ile de France planifieraient davantage leur shopping ce jour-là.
Les jeunes semblent plus intéressés par cette nouvelle disposition : 19 % des moins de 35 ans envisagent de faire plus souvent leurs achats le dimanche.
La Grippe A ne fait pas tousser les distributeurs
Avec l’arrivée de la grippe A, les Français n’anticipent pas de modifications de leurs habitudes d’achat. 84 % déclarent ne rien vouloir changer. Les plus jeunes se reporteraient un peu plus sur Internet
(15 % des moins de 35 ans, pour 7 % au niveau national).
Un certain conservatisme des dépenses
Malgré la reprise de certains indicateurs économiques, l’heure est au conservatisme en matière de dépenses.
- 64 % des Français estiment vouloir dépenser autant (78 % chez les CSP+).
- 31 % de nos concitoyens dépenseraient moins (particulièrement les CSP- : 38 %).
- Ils ne sont que 5 % à envisager d’augmenter leurs dépenses.
Les consommateurs ne semblent pas encore convaincus par la baisse des prix
Assez logiquement, les ménages français n’ont pas encore totalement perçus une baisse des prix. En effet, pour la majorité des Français (46 %), les prix sont restés assez stables.
10 % d’entre eux ont le sentiment que les prix baissent. En revanche pour 42 % des individus responsables des achats du foyer les prix auraient augmenté (les CSP- sont plus nombreux à être d’accord avec cette assertion : 45 %).
Source : TNS Sofres.