Hop, en un clic… et quelques années, nous sommes passés de l’ère du cliquer, à celle du toucher (écrans tactiles), puis à celle du parler. Cette dernière évolution bouscule l’expérience utilisateur et ouvre de nouvelles perspectives d’interaction dans des environnements nouveaux et un usage des assistants vocaux en forte croissance : les prévisions s’élèvent ainsi à 30% de recherches sans écran d’ici 2020, et même 50% de recherche par la voix sur Google à même horizon.
Les atouts des assistants vocaux boostent leur adoption
« Tester, c’est adopter », un adage qui semble ici s’appliquer à merveille, puisque 89% des personnes qui possèdent un assistant vocal l’utilisent quotidiennement. Elles sont en effet conquises par leur intuitivité, leur performance et leur rapidité, les trois grandes forces des assistants vocaux.
Intuitifs, car 70% des recherches sont faites en langage naturel, que la machine est capable de comprendre en se focalisant sur le sens et la façon qu’ont naturellement les humains de poser des questions. Performants, car les outils de reconnaissance vocale sont aujourd’hui en mesure de comprendre 95% des mots prononcés, soit autant qu’un être humain. Et enfin rapides, car si nous sommes en moyenne capables d’écrire 31 mots par minute avec un stylo et d’en taper 70 sur un clavier, nous pouvons prononcer 200 mots à la minute à l’oral.
Le smartphone, terrain de jeu des assistants vocaux
Aujourd’hui, les assistants vocaux sont principalement utilisés sur smartphone, ce type de terminal cumulant 44% des recherches effectuées à la voix, devant les ordinateurs et les tablettes (20% chaque), et les objets connectés (13%).
Si les usages se multiplient, ils restent encore confinés à des recherches simples sur Internet, comme le temps qu’il va faire demain ; ou à des actions basiques telles que lancer de la musique, programmer une alarme ou rédiger un SMS.
Les attentes des consommateurs devraient toutefois faire évoluer ces usages, puisque 31% des utilisateurs d’assistants vocaux déclarent que, d’ici 3 ans, ils préfèreront interagir avec un voicebot plutôt que de se rendre en magasin. Quand on sait que les assistants vocaux fournissent souvent une seule et unique réponse à une question, voici de quoi donner à réfléchir aux marques quant à leur stratégie sur le vocal.
Les principaux enseignements de cette étude Conversationnel sont illustrés dans l’infographie ci-dessous.
KEYNEOSOFT
26 février 2019 à 10:06
Malgré les prédictions des analystes le commerce vocal a eu du mal à décoller en 2018, mais nous sommes persuadés que les assistants vocaux seront utilisés pour effectuer des achats cette année (simples recherches d’informations jusqu’à présent). Certaines enseignes du retail vont redoubler d’effort pour devenir actrices du commerce vocal : elles aident déjà leurs consommateurs à créer des listes de courses. Prochaine étape, passer commande?
N’hésitez pas à découvrir l’ensemble de nos convictions retail 2019 -> https://www.keyneosoft.com/tendances-digital-retail-2019/
Serge-Henri Saint-Michel
27 février 2019 à 9:19
Ah, pourquoi ne pas nous en avoir fait part dans le cadre de notre dossier prospective Marketing 2019 ?