En 2007, près de 132 000 heures de programmes nationaux ont été proposées aux téléspectateurs. Cette offre gratuite se répartit entre France 2, France 3, France 4, France 5, TF1, M6, Direct 8, TMC, NT1, NRJ 12, W9, Virgin 17, Gulli, I-Télé, BFM TV et les plages en clair de Canal+, de TPS Star et de Paris Première. S’ajoute à cette offre en clair celle de 123 chaînes payantes qui représente plus de 829 000 heures de programmes.
L’analyse de la programmation des chaînes gratuites en 2007 (hors chaînes d’information) fait apparaître la place prépondérante qu’occupe la fiction audiovisuelle dans les grilles, avec 35 % du volume des programmes diffusés sur l’ensemble de la journée, et jusqu’à 39 % dans la tranche 18 heures-23 heures. Si on inclut les chaînes d’information, sa part reste importante : plus de 30 % de l’offre de programmes.
Cette offre est cependant concentrée sur certaines chaînes : ainsi, les nouvelles chaînes de la TNT, dont France 4, diffusent les deux tiers du volume total de la fiction audiovisuelle, animation incluse.
Les divertissements, qui englobent notamment la musique et les spectacles, bénéficient en volume d’une bonne exposition, alimentant le fond des grilles des nouvelles chaînes de la TNT, avec notamment la diffusion de vidéomusiques.
Les documentaires et les magazines (18 % des programmes hors chaînes d’information), au troisième rang du classement des genres de programmes les plus diffusés, ont la faveur des chaînes publiques et de Direct 8.
L’information, qui n’occupe que 5 % des programmes gratuits (hors chaînes d’information), demeure l’apanage des « chaînes historiques » (TF1, France 2, France 3, France 5, Canal+ en clair, M6), qui proposent près de 90 % de l’offre d’information. Les chaînes publiques en diffusent à elles seules 57 %.
La comparaison entre le volume des programmes diffusés et l’investissement des chaînes dans la production est riche d’enseignement : ainsi, les nouvelles chaînes de la TNT diffusent plus de 60 % du volume total des oeuvres audiovisuelles d’expression originale française. Cependant leur contribution à la production de celles-ci ne représente que 2 % de l’investissement des chaînes dans leur financement.
Source CSA