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Le marketing devrait cibler les pirates de musique !

Les extraits de l’enquête internationale Ipsos MediaCT publiés par Ipsos Marketing en Allemagne montrent que le téléchargement illégal de musique ou de vidéo reste une pratique minoritaire chez les internautes européens, et particulièrement en France, en Grande-Bretagne ou en Allemagne. Les pirates achètent en revanche davantage de musique que la moyenne des internautes, qu’il s’agisse de téléchargement sur les sites officiels ou d’achat de CD dans les magasins traditionnels.

Piraterie musicale : pourquoi le marketing doit cibler les pirates

Selon Ipsos, le marketing doit cibler les pirates

Les extraits de l’enquête internationale Ipsos MediaCT publiés par Ipsos Marketing en Allemagne montrent que le téléchargement illégal de musique ou de vidéo reste une pratique minoritaire chez les internautes européens, et particulièrement en France, en Grande-Bretagne ou en Allemagne. Les pirates achètent en revanche davantage de musique que la moyenne des internautes, qu’il s’agisse de téléchargement sur les sites officiels ou d’achat de CD dans les magasins traditionnels.

44% des internautes téléchargent illégalement de la musique

1111 Citations de Stratégie, Marketing, Communication, par Serge-Henri Saint-Michel

En moyenne sur les 12 pays de l’étude, 44% des internautes téléchargent illégalement de la musique sur Internet. Les pratiques sont toutefois particulièrement disparates d’un pays à l’autre. Si le piratage est massif en Chine (78% des internautes) et en Russie (68%), on n’est déjà plus dans le même ordre de grandeur en Inde (48%), en Espagne (44%) ou au Brésil (42%), avec moins d’un internaute sur deux concerné. En Italie la proportion de « pirates » tombe à un internaute sur trois (34%), et aux Etats-Unis (18%), au Japon (15%), en France (15%), en Grande-Bretagne (12%) ou en Allemagne (11%), on est à moins d’un sur cinq.

Mais les pirates achètent plus de musique légale !

L’étude révèle par ailleurs que ces mêmes pirates consomment aussi légalement plus de musique que la moyenne des internautes. En Allemagne par exemple, 60% des internautes qui téléchargent illégalement de la musique déclarent en acheter aussi sur les sites légaux au moins une fois par mois, et dans les magasins traditionnels (au moins un CD par mois également). En comparaison, les internautes qui ne pratiquent pas le téléchargement illégal ne sont que 23% à revendiquer au moins un achat mensuel sur un site légal, et 32% dans un magasin traditionnel. Le différentiel de fréquence d’achat entre internautes pirates et non pirates est encore plus fort en ce qui concerne la vidéo. Kirsten Bartels, directrice du département Industrie/Services, Ipsos Marketing Allemagne, constate ainsi que « si les pirates sont pour partie responsables de la baisse des ventes de disques ou de vidéos, ils sont aussi les principaux consommateurs « légaux » de musique et de films. Ils constituent de fait pour l’industrie du disque et du cinéma une cible marketing spécifique à privilégier. »

Source : Ipsos

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. Fred

    25 septembre 2009 à 16:52

    Euh… L’étude de Ipsos (je ne sais pas si vous avez vu son intégralité) montre surtout le rapport entre les pays en matière de pratique de P2P. Avec 6500 internautes répartit sur 12 pays, je vous mets au défi d’avoir un panel représentatif pour ces 12 territoires avec un si petit nombre de requête. Je serais ravi de la lire si vous avez un pdf qui traine…
    Si l’on se base aux chiffres du CREDOC, on est à 24% de Français téléchargeant de la musique, 33% des internaute et plus d’un jeune sur deux téléchargeant. On n’a pas le taux du P2P dans ces pratiques mais au vu des chiffres du téléchargement légal on peut imaginer que la pratique du P2P est un poil supérieur aux 15% de P2P en France.
    Une étude américaine (Interpet) démontre qu’il y a porosité entre les pratiques légales et illégale. l’amateur de musique est aussi un pirate et pas forcément le contraire. Mais c’est pas une nouveauté je crois.
    Le P2P en marketing, ça se fait déjà (un peu). La frilosité de la filière repose aussi sur une « protection » de la valeur (marchande et symbolique) et donner sa zik à tout va sans un minimum de stratégie est aussi efficace qu’uriner dans un stradivarius (ou un réseau P2P pour être moderne)

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