Chiffres

Applications professionnelles sur smartphones : marketeurs, à vous de jouer (et surtout d’investir…) !

Principaux enseignements d’une étude auprès des directions marketing et communication afin de percevoir leurs attentes dans le domaine des applications mobiles.

Selon une étude BulkyPix, 29% des entreprises ont déjà réalisé une application sur smartphones et 22% ont un projet à court terme ; 77% des applications développées l’ont été pour le marché national, 23% pour l’international.

Application mobile = application pour Apple !

Principaux enseignements d une étude auprès des directions marketing et communication afin de percevoir leurs attentes dans le domaine des applications mobiles.

Principaux enseignements d'une étude auprès des directions marketing et communication afin de percevoir leurs attentes dans le domaine des applications mobiles.

83% des entreprises ayant réalisé une application l’ont mise en œuvre pour la plateforme Apple, 12% pour Android, et 5% Blackberry, Samsung, Windows mobile, Motorola…

Selon Bertrand Pierre, Directeur de BulkyApps, « les acteurs du marché de la mobilité ne souhaitant pas favoriser le portage des applications vers plusieurs plateformes pour garder une part d’exclusivité induite ne facilitent pas la tâche des développeurs notamment en proposant chacun leur propre kit de développement (SDK). Les développements deviennent également de plus en plus complexes, car les versions d’OS sont nombreuses et évolutives, et les supports technologiques (smartphones ou tablettes) ont des capacités techniques importantes et différentes (vibration, appareil photo, multi-touch, gyroscopes, GPS, …). Si d’une manière générale, déployer une application demande un développement spécifique et un budget afférent important, rendre cette application disponible sur plusieurs plateformes reste complexe ».

Portage en vue !

15% des entreprises qui ont déjà réalisé une application sur l’une de ces plateformes veulent la porter sur une ou plusieurs autres plateformes, essentiellement sur Blackberry et Android.

« Seules les agences et studios structurés qui ont anticipé cette problématique en développant leurs propres outils avec des langages reconnus par l’ensemble des plateformes, savent tirer leur épingle du jeu. Ils peuvent ainsi, au fur et à mesure de leurs développements, enrichir leur framework de production et porter les applications sur d’autres plateformes sans tout redévelopper, ce qui permet de ne prévoir qu’un surcoût de 20% à 25% du budget initial pour chaque portage », poursuit Bertrand Pierre.

Des projets d’applications mobiles mal appuyés par le marketing

61% des projets sont inscrits dans le plan de communication de l’entreprise, mais ce sont les Directions Marketing (25%) et les Directions R&D (19%) qui portent et mettent en œuvre les projets. Le reste étant partagé par les Directions Générales et autres Directions fonctionnelles (RH pour des applications internes, par exemple).

Cependant, si les entreprises sont réellement prêtes à investir dans ces supports, elles sont confrontées à leur méconnaissance des circuits de distribution pour ce type d’applications.

En effet, la quasi-totalité des entreprises interrogées se limite à communiquer sur les applications via leur site internet ou par des e-mailings. Seulement 58% relient leurs applications aux sites communautaires, tels que Facebook ou Twitter. Elles n’ont pas encore fait de leurs applications mobiles un vecteur de communication à part entière, un outil supplétif à Internet, ni un outil émergent parmi 300.000 autres applications des App Stores’.De plus, comment se positionner dans cette abondance, qui fait de nombreux morts, 85% des applications sont téléchargées moins de 10000 fois ?

Les prestataires externes à la rescousse pour les budgets de 10 à 20 K€

72% des entreprises interrogées ont fait appel à des prestataires externes pour concevoir et réaliser les applications :

  • 43% auprès d’agences de communication, agences Web ou studios spécialisés
  • 32% auprès de prestataires informatiques (essentiellement les très grands comptes qui préfèrent s’adresser à un prestataire avec lequel ils ont l’habitude de travailler sur des aspects technologiques)
  • 25% auprès de free lances, de toutes petites structures spécialisées…

En fonction de la complexité de l’application, de la richesse de son contenu, de l’importance de la création, une application web coûte entre 10 000 € et 20 000 €, entre 20 000 € et 40 000 € pour une application service, et entre 30 000 € et 60 000 € pour une application ludique, cette dernière pouvant parfois dépasser les 100 000 € dans le cas de projets complexes, par exemple lorsqu’elles intègrent des solutions de paiement et de l’interfaçage CRM.

Sur les 40% des entreprises ayant répondu à la question budgétaire (le chiffre parle déjà de lui-même)  :

  • 8% ont dépensé moins de 5 000 €
  • 5% entre 5 000 € et 10 000 €
  • 19% entre 10 000€ et 20 000 €
  • 8% ont dépensé plus de 20 000 €

Bien malin qui devine les applications mobiles du futur !

Les besoins des annonceurs aujourd’hui se scindent en 3 grandes catégories :

  1. « L’application web » pour informer : le site internet de l’entreprise est porté sur smartphone. Ici, la frontière entre « développer un site pour les mobiles » ou « développer une application mobile pour avoir son site », est ténue. Le choix est souvent défini en fonction de la portée du contenu, de la complexité des parties dynamiques…
  2. « L’application service » pour vendre : il s’agit ici essentiellement de générer du chiffre d’affaires supplémentaire, en proposant des services à valeur ajoutée, tels que la géo localisation de points de ventes, le suivi de listes de mariage, les push mail …
  3. « L’application ludique » pour capter du trafic et communiquer sur son image et sa marque : concept élaboré, communication soignée, mise en scène préparée, intégrant parfois du jeu ou du ludique, exploitant les réseaux communautaires, ce type d’application est souvent intégré dans un plan de communication ou dans le cadre d’un événement précis.

Des applications de réalité augmentée commencent à voir le jour. Saint Graal marketing ou opportunité commerciale pour les prestataires ?

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