Une étude Image & Stratégie / AdFab réalisée après les primaires socialistes montre que le web sert surtout les nouveaux venus et que chaque candidat a préempté « son » réseau social. Elle relève aussi que « l’effet nouveauté » ou « l’effet découverte » à joué à plein pour Arnaud Montebourg et Manuel Valls. Les débat télévisés ont joué un rôle de déclencheur, twitter et facebook ont pris le relais. Même constat pour Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon qui ont connu une véritable embellie sur Internet, portés par les commentaires des internautes.
Les dinosaures stagnent sous la pression des nouveaux venus
L’étude confirme que
- la notoriété de Nicolas Sarkozy ne décolle pas
- Ségolène Royal a perdu son avantage net sur le web, gagné en 2007 : elle n’a pas réussi à mobiliser les internautes
- si François Hollande fait l’objet d’un nouvel intérêt, c’est en raison de sa désignation : pendant la campagne des primaires, il était resté très discret sur Internet.
Facebook mobilise l’électorat populaire, Twitter reste le média des intellos
Toutes les audiences politiques ne partagent pas les mêmes habitudes. Ainsi, Facebook est la plate-forme populaire par excellence qui réunit les grands nombres. Sur Facebook, le FN dispose de la page de parti politique la plus soutenue, loin devant le PS et l’UMP. Marine Le Pen est également la candidate la plus « likée » sur Facebook.
Twitter est le média par excellence des connaisseurs, journalistes, activistes : il est naturellement le territoire d’Eva Joly, Manuel Valls ou François Bayrou, qui attirent les commentaires d’une population plus informée politiquement.
Attendons désespérément le décollage de la campagne présidentielle sur les réseaux sociaux… Pour plus de différences entre les candidats ?

