Le néologisme Fanitude traduit un phénomène sociétal où l’internaute affiche ses goûts, ses convictions, ou ses qualités à travers son action de devenir fan.
La Fanitude touche plus d'un tiers des internautes. Qu'attendent les consommateurs des marques ? Les réseaux sociaux influencent-ils l'acte d'achat ?
Selon une étude SNCD au terrain réalisé en juillet, plus qu’un épiphénomène, la Fanitude est une réalité qui concerne 39% des usagers des réseaux sociaux qui se déclarent fans d’une ou plusieurs marques. Cette notion s’accentue lorsqu’il existe un lien commercial puisque 66% des fans d’une marque sont clients de cette dernière.
L’adhésion à une page de marque n’est pas définitive : 53% s’en sont déjà désinscrits.
Les raisons de cette désinscription : trop de publications (pour 65%) et manque d’intérêt du contenu (pour 56%). Halte à l’infobésité, donc !
La désinscription est en phase de devenir un mode de sanction envers une marque dont le contenu ne correspondrait pas aux attentes de ses fans, ou ne serait pas adapté aux réseaux sociaux tant sur le format que sur son mode de diffusion.
Quelle qu’en soit la forme, les consommateurs attendent des marques des éléments concrets et différenciants :
Ainsi, les contenus des fanpages ne doivent pas s’apparenter à une démarche publicitaire, majoritairement perçue comme déceptive.
Voilà qui va remplacer les études américaines utilisées par les agences !
41% des fans clients d’une marque la recommandent via un réseau social.
Les raisons qui poussent l’internaute à recommander une marque sont :
18% demandent l’avis de leurs amis par l’intermédiaire d’un réseau social avant d’acheter
En conclusion, trois facteurs-clé de succès à respecter par les marques :
Fanitude, mais pas finitude de la relation, donc !