Selon Le Site Marketing, avec un CA annuel réalisé par le Drive estimé à 450-500M€, et un panier moyen plus de deux fois supérieur à celui des hypermarchés (101€ vs 45-50€), le Drive est un levier de croissance potentiellement important pour les distributeurs. Il offre en effet de nombreuses opportunités à la fois en termes de couverture géographique (sans contraintes légales), de chiffre d’affaires additionnel, de fidélisation et de conquête de nouveaux clients. Le tout avec une mise en œuvre et une gestion simplifiées, et des coûts maîtrisés qui différent selon la nature du Drive mis en place (« pur », « accolé » ou « emporté magasin »).
Le Drive, nouveau relais de croissance pour les distributeurs ?
Cependant, compte tenu des investissements nécessaires et des efforts de recrutement que doivent faire les distributeurs, en offrant par exemple régulièrement les frais de préparation des commandes, on peut s’interroger sur la rentabilité réelle vs la rentabilité annoncée.
Auchan prend la première place du podium, avec une note de 9,3 pour une moyenne enseigne de 7,2. On peut penser que l’expérience paie, Auchan ayant lancé le premier Drive en 2000. Cette maturité apparait également dans la médiatisation de son service avec une variété de messages (contenu et forme) et un travail sur sa communauté Facebook de clients-Drivers, inégalés, mais aussi dans la mise en œuvre de ce nouveau commerce qui exige un marketing d’enseigne précis, associé à un CRM approfondi.
Le Drive, vrai concept ou maquillage marketing ?
Mis à part Auchan, de nombreux Drives ne sont finalement que des formules qui s’arrêtent à la préparation des courses en magasin et la majorité des enseignes n’ont pas fait pas un travail relationnel dans la durée.
Des différences pourraient apparaitre rapidement entre les « vraies » enseignes de Drive qui auront mis en place un marketing, un accueil et un service client adaptés, et les autres, qui se seront contentées de « maquiller »en Drive, des services existants.