Qualité, respectabilité, sophistication, modernité… Marc Dorcel promeut une nouvelle vision du porno, parfois pudiquement appelée « films adultes », faisant la part belle à l’intégration de la consommation des films aux jeux érotiques des consommateurs.
Oui, l’adult business est aussi affaire de marketing, de maîtrise des coûts, de flair, d’innovations. Même à contre-courant.
Précisions avec Grégory Dorcel, directeur Général de Video Marc Dorcel que nous avons interviewé. Une première en presse professionnelle marketing !
Sur la route du X dès 1979
En 1979, Marc Dorcel, avant tourner son premier film pour adultes, « Jolies petites garces », commença par réaliser des romans photos érotiques.
Depuis, Marc Dorcel a eu le sens des « premières » :
1979 – Premier film Européen tournée en vidéo « Jolies petites garces »
1986 – Première diffusion d’un film X Français sur la chaîne payante Canal +
2002 – Premier service Français de Video On Demand (VOD)
2006 – Première TV haut de gamme paneuropéenne pour adultes, DORCEL TV.
2006 – Premier concept store sexy en France ouvert à tout public, DORCEL STORE.
2007- Premier agrégateur Européen de programmes IPTV, Câble, en distribuant en VOD plus de 45 studios hétéro et gay.
… et premiers films avec Laure Sainclair, Mélanie Coste, Priscila Sol, Oksana, Virginie Caprice… mais aussi Yasmine, déjà connue lors de son embauche comme actrice exclusive Marc Dorcel.
En somme, dès le départ, la valorisation des produits du marché X, leur pricing, leur diffusion et distribution, ont été l’objet de toutes les attentions, comme un vrai produit de mass-market.
Un coup d’œil à la stratégie 2009-2010 achèvera de nous en convaincre…
D’abord producteur, MARC DORCEL s’est toujours affirmé par la production de programmes « haut de gamme ».
Les recettes d’un booooon produit pour adultes
Comme l’affirme Grégory Dorcel, « la politique éditoriale de MARC DORCEL a toujours été de viser un large public d’adultes avec des programmes haut de gamme, à l’intensité érotique et pornographique poussée, mais jamais dégradant, ni violent.
En plein dans la cible
En rendant ces programmes excitants pour les hommes tout en étant acceptables par les femmes, MARC DORCEL élargit considérablement sa clientèle potentielle.
Cela explique que nos consommateurs ont un profil similaire à la population française, sans aspérité en terme de CSP ni de région. L’âge le plus actif en terme de consommation (payante !) de nos films se situe entre 25 et 65 ans. Nous avons justement su faire en sorte que nos films soient partie prenante du jeu érotique des partenaires, à telle enseigne que le profil le plus marqué en terme d’âge est un homme de quarante ans, en couple. Nous sommes loin du consommateur de films pornographique des années 70-80, âgé de 55 ans environ, contraint de se cacher pour acheter en sex-shops des films pour adultes. Nous aussi aussi à mille lieues de consommateurs aux pratiques sexuelles ‘ultra segmentées’ : les gays pèsent 10% de notre CA… répliquant ainsi leur poids estimé dans la population française ».
J’en veux encore !
« Ni répugnant, ni ridicule, les films X à succès que nous réalisons suivent des ‘recettes’ éprouvées. Le consommateur visionne généralement le film en entier, avant de revenir sur les scènes qui l’intéressent. Dans Casino no limit, par exemple, nous avons inclus douze scène hard, soit deux fois plus que dans un film ‘moyen’ de la concurrence. Nous nous appuyons aussi sur les tendances de consommation des films hollywoodiens (action…) et de la télévision par nos cibles. C’est ainsi que nous avons produit Story of Laly, avec Nelly Vallade (Laly) en guest star après son émergence dans Secret Story » ajoute Grégory Dorcel.
Cette politique explique que MARC DORCEL soit considéré comme un label haut de gamme et sympathique, loin de l’image classique de la pornographie, et qu’il soit connu par plus de 49% de la population française (sondage IFOP 2005, malheureusement non mis à jour) et souvent récompensé dans les festivals internationaux du X comme le European X Festival, les Venus de Berlin, les AVN Awards aux USA…
Comment Marc Dorcel diffuse-t-il et distribue-t-il ses films pour adultes ?
Comment Marc Dorcel maîtrise-t-il le prix et les coûts de ses films X ?
Zoom marketing sur Video Marc Dorcel
- Une distribution et une diffusion numérique maxxximales : Iphone, VOD, IPTV
- Quand le brick complète le clic et réinvente le sex shop
- Marc Dorcel attache les coûts et les prixxx des films pour adultes. Approche de la stratégie 2009-2010
- Interview de Laly suite au lancement de Story Of Laly
- Marc Dorcel pénètre à son tour le marché de la production de films 3 en 3D
A lire sur Marketing-Professionnel.fr mais hors dossier :
- la sexualité des français, étude TNS Sofres, avec étude à télécharger
- Etude IFOP : sexe, médias et vidéos
- Les françaises et le sexe : l’étude de l’été à mettre entre toutes les mains ; étude AuFéminin
quatrefoistrois
10 mai 2009 à 19:17
merci d’avoir eu les *ouilles de monter ce dossier (si on peut dire), introuvable ailleurs.
intéressant, étayé et… bien illustré
et maintenant, à qui le tour ?
magis4
17 mai 2009 à 18:05
Les produits sont bien montés, mais les ingrédients parfois fanés 🙂
Sans citer de nom, cf. les implants de l’une des deux stars, qu’elle n’avait pas au début de sa carrière.
Le médecin qui a fait ça a travaillé comme un goret (il n’a pas esquinté qu’elle, malheureusement).
A quand un dossier sur le marketing de la chirurgie esthétique ? Ce sont de bons vendeurs, d’excellents commerciaux, qui savent parfaitement s’adresser à la psychologie de l’acheteur pour leur faire ouvrir… le portefeuille.
Serge-Henri Saint-Michel
2 septembre 2009 à 11:41
Pour info, ami lecteur, tu arrives sur l’article le plus consulté du site 🙂
Quelles con cul sion en tirer ? 🙂
Raoulito
27 novembre 2009 à 18:34
Que cet article est particulièrement bien mis en avant sur votre site??
Serge-Henri Saint-Michel
27 novembre 2009 à 19:27
Oui, le dossier est mis en avant, dans le cadre d’une réelle première en presse du marketing.
Par contre, si vous cherchez des infos sur le pack de Pépito, c’est ici
http://www.marketing-professionnel.fr/breve-wp/pepito-erreur-packaging-production-imprimerie.html
MBULU NKHOLA
10 décembre 2009 à 19:13
Je suis vraiment très émois par tout ce que vous vous posez comme question à propos de LALY ! Moi personnellement je souhaite que LALY comme telle soit une belle est chouette gonzesse qui brille alors je vous direz qu’elle a toute ses chances dans ses mains, alors que personne d’autre vient te mentir, comme conseil, je dirai que j’ai besoin d’elle car elle est très chouette ! Gros bisou !
Vincent Bélanger
23 décembre 2009 à 22:03
Marc Dorcel et tout l’industrie du porno en générale sont de très bonne exemple à suivre. Nous n’avons qu’à penser à la victoire du format VHS contre Bétamax qui est due en grande partie à l’adoption du VHS par l’industrie du sexe toute entière. S’inspirer de ces entreprises est certainement profitable. De plus si votre conjointe vous surprend sur un site XXX, vous pouvez simplement lui dire que vous faites de la recherche et du développement pour votre business 🙂
STAINIER
5 janvier 2010 à 22:30
L’avenir du X a un avenir phénoménal, je dis phénoménal, si on se donne la peine de donner de la qualité et de l’originalité, moins de routine, plus de « bricolage », de jouets système D, le dernier film que j’ai vu et dont je suis très content, le dernier de la semaine passé était une merde, l’autre les deux filles sur la peau, le champagne, LES FRAISES !, la fumée du cigare, ça valait un 7/10, le dernier c’était zéro…Bonne soirée
h20
19 février 2010 à 7:42
pfff, dorcel, il fait du x de bourges avec des p..tes siliconees …
ca interesse qui ? une petite frange de la population style bobos ?
par contre celui qui fait du x avec mr et mme tout le monde ou stars tv cinemas etc la ca interesse et ca cartonne…
Greg de Publiz
7 octobre 2010 à 9:55
Le sexe est de moins en mois tabou dans les discussions. J’ai l’impression que Dorcel a réussi à prendre ce virage et démocratise le sexe. Ses films s’adressent aussi à une autre catégorie de population, qui voit plus le sexe (et le porno) comme un jeu de partage, et non pas comme une activité « sale » et solitaire.