Les mesures de confinement sont progressivement levées, cependant les consommateurs sont encore marqués et se projettent difficilement dans le monde d’après. En effet, selon GFK, les comportements d’achats des consommateurs ont été fortement impactés par la crise sanitaire.
La crise sanitaire a fortement impacté l’économie. Les habitudes des français ont été bouleversées et la plupart des foyers se lamentent d’une économie qui ne se remettra pas de cet impact.
La crise ne se ressent pas seulement dans l’économie mais également dans les habitudes sanitaires. Si lors de la première vague les gestes barrières étaient minutieusement respectés, en ce second confinement, la lassitude des Français face à la situation se fait ressentir. Une lassitude qui s’exprime par un relâchement de l’attention portée à l’hygiène personnelle et au ménage de son foyer. La limitation des libertés de déplacement est également perçue plus fortement comme contrainte.
Les gestes barrières demandent des mesures et une organisation spécifique à respecter de la part des commerçants : limitation des visiteurs dans le magasin, espacement entre chaque visiteur, désinfectant… L’évolution rapide de la crise et l’aléa engendré par des consignes officielles en constante réaction révèle la nécessité de mesurer au plus près les évolutions des ventes et des comportements consommateurs.
Les commerces ont vécu des pénuries de marchandises, de ce fait, les attentes vis-à-vis des distributeurs sont très élevées, surtout en magasins. 1 français sur 3 a dû acheter des produits en dehors de ses marques habituelles, à cause de rayons vides des magasins.
Il existe alors un vrai potentiel pour les marques alternatives et les commerçants dans la mesure où 1 consommateur sur 4 continuera à les acheter demain… si et seulement si les marques et les commerçants opèrent un suivi régulier de la situation et des demandes des acheteurs.
Sources : Etude GFK, Covid-19 phase2: les comportements d’achat ont-ils vraiment changé ? 20 mai 2020