La crise sanitaire a bousculé les habitudes de consommation des français, l’émergence de nouvelles formes de consommation remet en question nos anciennes habitudes, comme le relève l’IFOP. Ces réactions vont-elles perdurer ou ne sont-elles que des réactions dues à la crise ?
Résumé de l’étude
Les nouvelles habitudes de consommation causées par la pandémie deviendront-elles les nouvelles normes ?
Les tendances conjoncturelles sont celles que personnes ne souhaitent voir perdurer. Les stocks de nourriture conservés dans les foyers, les rayons vides, les files d’attente interminables dans les supermarchés… devraient disparaître à la fin de la crise sanitaire en laissant des traces car la situation était semblable à une période de guerre.
De nouvelles occupations reviennent, comme le fait maison. Les français ont remis au goût du jour le plaisir de faire soi-même par obligation dans un premier temps avec la fermeture des commerces mais aussi car ils ont eu du temps pour eux. Il est possible que cette tendance perdure car le fait de confectionner ses produits soi-même rassure et les français peuvent y prendre plaisir.
Certaines tendances s’accélèrent tel que le circuit court où les consommateurs passent directement par le producteur sont plus que jamais exploités, les français veulent du local et du commerce responsable car c’est par là que le « mieux manger » débute.
La consommation à distance et les services en ligne sont en émergence et se positionnent comme les nouvelles habitudes de consommation partis pour perdurer. La livraison, le drive et les services virtuels tel que la consultation médicale à distance sont devenus le quotidien des français et cela risque bien de continuer post coronavirus.
Enfin, le consommateur de demain sera plus autonome, responsable et attentif à ce qui se passe autour de lui.
Source : IFOP, Le confinement, laboratoire du consommateur de demain ? Avril 2020
AHISSOU, KARA, PECORARO, ZEMMORI