Selon une étude de de l’Etablissement National des Produits de l’Agriculture et de la Mer, la crise sanitaire de 2020 a accéléré certains phénomènes comme le circuit court et en a bouleversé d’autres comme les modes de consommation.
Résumé de l’étude
La crise de la COVID-19 a fortement impacté la consommation des ménages français. Avant même d’observer la composition du panier moyen, il faut étudier la raison qui les pousse à consommer. En temps normal, ils consomment pour se faire plaisir et pour s’affirmer en tant qu’individu, alors que pendant et après le confinement, ils consomment pour subsister à leurs besoins. Quatre phases ont pu être observées de la veille du confinement à la levée de celui-ci. La première est celle de précaution (on achète en grande quantité par peur de manquer), la deuxième est la phase de panique (on voit les rayons vides donc on prend tout ce qu’on peut), la troisième est une phase de consommation de survie et enfin une quatrième phase de retour à la normale au moment du déconfinement. Durant les deux premières phases, les achats de biens de première nécessité ont explosé, comprenant le papier toilette et les produits non périssables entre autres.
La crise du coronavirus a accéléré un phénomène qui apparaissait déjà avant le confinement : le retour de la consommation en circuit-court ou made in France. C’est une habitude qui s’est confirmée durant le confinement. Les Français ont voulu privilégier les producteurs français durant cette crise, quand ils le pouvaient, car dans le même temps, ce sont les grandes surfaces qui en ont le plus profité, grâce à la mise en place des drives et du click and collect.
Le confinement a aussi eu un effet sur l’état d’esprit des consommateurs. En effet ils se sont recentrés sur eux-mêmes et sur leur bien-être durant cette période, et cela s’est traduit par une augmentation de la cuisine fait maison.
Source : Etude de de l’Etablissement National des Produits de l’Agriculture et de la Mer, septembre 2020
Laëtitia ATAMNA, Fannel FOZONNE, Camille LEGUAY NAYYER, Romane MIKA, Mirando RAMANAMAHEFA, Shantala RICHARD et Ariane RUBIO