Cette enquête auprès de l’ensemble des salons ayant utilisé le logiciel de caisse Wavy sur une période allant de janvier 2019 à octobre 2020, donne un aperçu de l’impact du coronavirus (COVID-19) sur les salons de coiffure, instituts de beauté et barbershops.
Résumé de l’étude
L’ampleur économique de la pandémie Covid-19 sur le secteur de la beauté (salons de coiffure et instituts de beauté principalement) est encore difficile à constater. Il faudra attendre encore plusieurs mois avant d’établir un constat précis. Cependant, le secteur semble montrer une forme de résilience. Sur la période Janvier-Octobre, les salons affichent une perte moyenne de 13 500 € de CA par rapport à 2019. Ce qui représente plus de 13% de perte de CA. (dû majoritairement à la fermeture forcé entre mars et début mai)
On note en avril, une perte de chiffre d’affaires évidente de quasiment 100% du CA par rapport à avril 2019. Sur mars, la situation est la même puisque une perte de 53,76%.
Sur ces deux mois, les salons de coiffure et instituts de beauté ont perdu près de 17 000 € de chiffres d’affaires soit 14% du CA de l’année 2019.
Avec le second confinement, c’est plus de 10 000 € supplémentaires de pertes sèches auxquelles les salons seront confrontés. On estime donc à une perte de 20% de chiffre d’affaires en 2020 dans le meilleur des cas. Et cela pourrait monter à 30% en fonction des prochaines annonces gouvernementales.
Pourtant, les salons s’équipent. Parmi les clients Wavy, 15,40% des salons avaient activé la réservation en ligne en 2019 contre 40,40% en 2020. La progression du taux de réservation en ligne est plus forte pour les salons ayant cette option. En 2019, 19,22% des réservations de ces salons étaient prises en ligne ; en 2020, c’est 45,6% de leurs réservations qui sont désormais prises en ligne.
Source : Wavy, Covid-19 : quel est l’impact du confinement sur les salons de coiffure et instituts de beauté ?
Selma Khelifi, Matthis Lebreton, Léa Medeiros, Léa Miniaou, Danna Reano, Julia Speissegger, Kelly Tittoto
Nota : L’étude s’arrête au 31 octobre, c’est-à-dire avant le second confinement. L’étude sera mise à jour en janvier 2021.