Alors que le secteur de la restauration subit de plein fouet des mesures gouvernementales drastiques depuis plusieurs mois, la restauration livrée apparaît pour certains établissements comme la solution la plus efficace pour développer leur business et pérenniser leur activité face à cette crise sanitaire sans précédent.
Résumé de l’étude
Maintenant que le premier confinement est loin, 1 restaurateur qui livre sur 5 observe un nombre de repas livrés plus important qu’auparavant en 2020, les Français ont été privés pendant quelques mois de leurs restaurants préférés ; et même s’ils ont (re)découvert le plaisir de cuisiner pour certains, profiter d’un repas tout prêt est est une habitude plus répandue qu’avant la crise au sein des foyers français. La demande est là, la restauration, qu’elle soit en salle, livrée ou à emporter est une valeur de refuge dans une époque mouvementée.
Les résultats de cette étude ont démontré que 50% des restaurateurs pensent que la livraison est une solution d’avenir. Cette tendance est d’autant plus soutenue par le secteur de la restauration rapide et les restaurants franciliens. Même ceux ne pratiquant pas la livraison estiment qu’il s’agit d’une solution d’avenir pour la restauration traditionnelle. En effet, 40% des restaurateurs la considèrent comme une activité indispensable, 33% continueront la livraison de repas si la crise perdure et 13 % envisagent de se lancer dans ce nouveau service. Cependant, débuter une telle activité peut faire peur à certains : de par les recrutements et charges supplémentaires, la perte de qualité des plats ou encore la peur de donner une mauvaise image à leur restaurant. De plus, avec le confinement, les habitudes de consommation ont changé, de plus en plus de français apprécient un repas tout prêt plutôt que de devoir cuisiner. Ainsi, 94% des restaurateurs affirment qu’ils continueront leur service de livraison après la crise de la COVID-19.
Source : IFOP, Les restaurateurs & la livraison de repas : La crise sanitaire rebat-elle les cartes durablement ? Même étude, en PDF.
Julie GERBER, Joana GEA, Soukaïna HADRI, Emma MANACH, Morgane MARTINS, Marina TACHE
Marie-Pierre BOULE MOUNDOUNGA, Augustin BOSLE, Safia BOUZIANE, Samia EL HARRATI, Norma KASSEM, Bérénice LE COUSTUMER
Laëtitia ATAMNA, Fannel FOZONNE, Camille LEGUAY NAYYER, Romane MIKA, Mirando RAMANAMAHEFA, Shantala RICHARD et Ariane RUBIO

