Le développement personnel accompagné de cajolage, de coaching, de bidulothérapie… J’ai essayé.
Le sport à outrance, les stages de motivation, la méditation, la maison des jeuns, sorte de reset gastronomique, j’ai essayé.
Les balades en open space, les déambulations sans bureau (ni but fixe) du flexoffice, la chasse aux infos en trop (hyperinfophagie), les vitamines de crayon, le clavier bien tempéré… J’ai essayé (bien avant le bac).
Alors pour l’année qui s’ouvre, je me laisse flotter pour me ressourcer.
Résolution prise : 2020 sera l’année de ma flemme
Flemmarder pour flâner, flâner pour profiter d’une vraie sérendipité, pour humer et peser le temps qui passe (et qui trop souvent pense à ma place) pour calmement le prendre en Homme gourmet. Panser mon âme et me retrouver après tant d’aliénation, de distorsions et d’éparpillements. Me retrouver dans mon corps pour lui donner envie de cohabiter avec mon âme ; donner à mon âme l’envie d’habiter mon corps. Retrouver ma flamme originelle.
Faire en sorte que ce couple soit accueillant de l’Autre et pas seulement objet d’un regard soupesant et oppressant, objet d’un entretien utilitariste visant à la productivité à court terme mû par une main invisible.
Faire en sorte que ma flemme soit salvatrice, en n’accélérant pas plus que je ne dois…
Travail prométhéen en perspective car entretenir sa flemme et l’étincelle créative qui étrangement la suit relève du titanesque…
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Cet article a été publié en avant-première, le 17 décembre 2019, sur le blog de Response Source, merci !
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Cécile
15 janvier 2020 à 15:27
Bonjour,
On pourrait changer pour de vrai, mais on toujours a la flemme. En général, les bonnes résolutions, on réussit à tenir un mois et c’est freestyle tout le reste de l’année.
Merci pour cet article sympa.