Le mot « Client » doit être un « gros mot » si on en juge par le nombre de métiers où ce nom est remplacé par un autre terme :
– Pour un coiffeur vous êtes « une coupe ».
– Pour un taxi vous êtes « une course ».
– Pour un hôtel vous êtes « une chambre ».
– Pour une compagnie d’assurance, vous êtes une d’abord une «affaire» avant de devenir un «dossier» et de finir par être un «sinistre».
– Etc…. la liste est très longue.
C’est si dur d’être considéré comme un «client» qu’il faille trouver autant d’artifices pour ne pas reconnaître ce statut et toute la considération qui y est liée ?
Le mot client vient du latin cliens (« vassal/protégé ») et pour les Romains c’était un mot qui désignait une personne qui se plaçait sous le patronage d’un citoyen noble ou puissant.
Cette idée de bienveillance et de protection est toujours présente dans le « sens du service client » ou l’entité qui achète (le client) se place sous la puissance et le patronage de celle qui lui vend un produit ou rend un service.
Cette négation du mot « client » lui même peut en dire long sur « l’esprit service client » s’il n’est pas reconnu et formulé par autant de métiers…
A l’occasion du lancement de notre nouveau site Web, nous avons lancé un petit jeu à l’attention de la communauté marketing afin de recenser le nombre de métiers ou dire client est « un gros mot » afin de recenser la maximum de synonymes qui existent.
Nous publierons, les résultats de ce petit jeu vers la fin Mars. Cela vous laisse deux mois pour jouer entre amis, collèges et confrères.
JR
9 février 2009 à 0:26
Arguments fallacieux; ce n’est pas parce qu’un terme spécialisé existe dans le métier, que le mot « client » n’est pas lui-même également utilisé, et que le client en question ne se voit pas porter toute l’attention qu’il mérite.
Je vous conseille de trouver des jeux plus pertinents, et plus utiles…
Serge-Henri Saint-Michel
9 février 2009 à 10:31
Ce n’est pas un argument, c’est simplement une parabole permettant d’expliquer la distance qui semble exister, parfois (souvent) avec le client.
Si, par contre, vous avez des arguments à nous apporter sur l’intérêt que les entreprises portent systématiquement à leur client, les attentions qu’elles lui adressent, nos colonnes sont là pour accueillir vos idées et réactions.
Christian Barbaray
9 février 2009 à 13:50
Merci à JR de sa réponse (enfin un lecteur !)
1. Ce n’est qu’un jeu autour de notre métier… (et un peu d’humour ne nuit pas dans le travail)
2. Des tests plus pertinents sont également en ligne sur notre site
3. Des choses bien plus sérieuses (et ennuyeuses)sont dans la partie de notre site « un peu de technique »
Je suis néanmoins d’accord avec votre remarque. L’usage d’autres mots n’empéche pas l’attention – mais dans certains métiers le refus du mot « client » (usager ?) en dit plus long que bien des discours. Nous sommes tous le client de quelqu’un d’autre !
de vos
fay
6 mars 2009 à 13:20
Bonjour barbary,
je suis d’accord avec votre approche car la finalité d’un commerçant, c’est de faire faire acheter son produit ou service, sans suite
mais avec les metamorphoses actuelles tel qu’un client plus capricieux… ce commercçant s’est transformé en commercial
la finalité d’une activité et c’est la verité qu’il ne faut pas cacher c’est le benefice le gain, le retour sur invistissement…etc etc
Chapeau pour ce jeux ….