Dans ce cru 2009 de l’étude menée par JobMarketingVentes cadres de la fonction marketing parlent de leur charge de travail, du stress, de leur rémunération et de leur mobilité professionnelle…
Avec la crise, l’ambiance au travail s’est détériorée
Ils ne sont plus que 42,5 % à juger bonne ou très bonne l’ambiance au sein de l’entreprise contre 50,6 % en 2008.
Cette baisse est particulièrement marquante chez les hommes (- 9 points à 43,9 %), les fonctions marketing (- 9 points à 42,8 %) et les non cadres (- 10,5 points à 42,9 %).
35,3 % des commerciaux travaillent plus de 11 heures par jour !
Ils n’étaient que 31 % l’année dernière soit une progression de + 4,3 points par rapport à 2008. Il semblerait qu’avec la crise, les affaires soient plus difficiles à conclure et les commerciaux doivent donc décupler d’énergie pour conclure une vente !
A l’opposé, les fonctions marketing travaillent moins qu’en 2008 : seulement 15,7 % d’entre elles font plus de 11 heures par jour soit – 5,9 points par rapport à l’an passé.
80 % de stressés ! Pour les commerciaux : l’atteinte des objectifs, pour les fonctions marketing : la charge de travail
Ce sont les commerciaux chez qui le stress a le plus progressé : + 2 points à 80,7 %. C’est l’atteinte des objectifs qui reste chez eux la première raison du stress (35,6 %), suivi de la charge de travail (20,2 %) et de l’ambiance dans l’entreprise (14,2 %).
Le stress chez les fonctions marketing, tout en restant à un niveau très élevé (80,8 %), a diminué (- 1,6 points). Les raisons du stress diffèrent des commerciaux : c’est la charge de travail qui en est la première cause (31,5 %), suivi de la pression hiérarchique (21,6 %), de l’ambiance dans l’entreprise (17,7 %) et de l’atteinte des objectifs (15,5 %).
Trouver un nouvel emploi : plus facile pour les commerciaux / plus dur pour les fonctions marketing
Dans cette conjoncture, les commerciaux sont moins nombreux cette année à estimer qu’il est difficile de trouver un nouvel emploi (- 2,4 points à 61,8 %) alors que les fonctions marketing sont au contraire plus nombreuses à le penser (+ 4,7 points à 76,3 %).
Globalement, le principal critère de choix pour un nouvel emploi reste l’intérêt du poste (58,6 %), suivi de la localisation géographique (17,1 %) et le salaire (13,4 %).
Plus de mobilité en France mais moins à l’étranger
Ils sont désormais plus enclins à quitter leur région pour trouver un nouvel emploi : La mobilité en France a progressé de 2,4 points à 49,2 %.
En revanche, la mobilité à l’étranger a elle perdu 1,8 points à 43,9 %.
Cap sur la Provence… et fin du rêve asiatique
Les trois régions françaises les plus convoitées sont Provence Alpes Côte d’Azur qui arrive en tête (48 %), suivie de l’Ile de France (45,2 %) qui devance désormais Rhône-Alpes (41 %) (l’an passé, ces deux régions étaient à égalité à 41,3 %).
Pour l’étranger, l’Europe arrive toujours en tête (84,1 %), suivi de l’Amérique du Nord (56,1 %). En revanche, l’Océanie (35,9 %) est dorénavant en troisième position, position occupée l’an dernier par l’Asie qui rétrograde en cinquième position (27,3 %).
Créer sa propre entreprise : une envie en baisse sensible
Ils sont désormais plus frileux à se lancer à leur propre compte : Ils ne sont plus que 24,2 % à avoir envie de créer leur entreprise contre près de 27 % l’an passé. Bien qu’ils restent les plus entreprenants (29 %) les hommes ont notamment de moins en moins envie de créer leur entreprise (- 5,9 points par rapport à 2008).
Des femmes plus motivées que les hommes ?
75,1 % des femmes et 65,5 % des hommes continueraient à travailler même s’ils gagnaient la super cagnotte du loto ! Comme quoi le travail, c’est la santé !
Pour aller plus loin…
– Lire les résultats détaillés de l’enquête JobMarketingVente
– Enquête menée auprès de 1016 personnes entre le 5 et le 25 janvier 2009