Pratiques et processus

Brand center : bonnes et mauvaises pratiques

Bonnes et mauvaises pratiques du brand center. Objectifs : encourager la participation et gérer le workflow

Bonnes et mauvaises pratiques du brand center. Objectifs : encourager la participation et gérer le workflow

Les entreprises utilisatrices d’un brand center n’échappent pas aux contraintes d’administration logicielles et, si leur taille n’influe en rien l’utilisation de la plateforme, toutes doivent respecter les bonnes pratiques et assurer son animation pour veiller à sa pérennité.

Le Brand Manager (BM) pilote au quotidien son Brand Center (BC) via un tableau de bord qui lui fournit l’ensemble des données nécessaires à la gestion de sa plateforme, à savoir, des statistiques de fréquentation, les pratiques des utilisateurs, la liste exhaustive des éléments présents sur la plateforme… Cet outil lui permet de mettre en œuvre les actions et processus qui maximiseront l’usage et l’efficacité du logiciel. Il doit donc être capable d’identifier en amont les objectifs et les variables (KPIs) pertinentes afin d’affiner et, si besoin, réorienter sa stratégie. Ces KPIs sont des variables quantitatives, telles que le nombre de connexion au brand center ou de téléchargement du logo et qualitatives, telles que le bon usage d’une ressource ou la facilité pour l’internaute à trouver un élément donné. A partir des informations que le manager aura récoltées et analysées il ne tient plus qu’à lui de mettre en place un cercle vertueux qui suivra ces étapes : alimentation de la plateforme en ressources numériques, ouverture des données aux différents interlocuteurs suivant leur statut, diffusion, mesure, affinage, nouvelle alimentation, etc.

Bonnes et mauvaises pratiques du brand center

Nicolas Marsaud, Directeur associé, Feel&Clic
1111 Citations de Stratégie, Marketing, Communication, par Serge-Henri Saint-Michel

Nicolas Marsaud, Directeur associé, Feel&Clic

Il y a un certain nombre de pratiques à éviter afin de permettre au brand center de remplir la tâche qui lui incombe et de perdurer dans le temps. En tout premier lieu, il est nécessaire de s’assurer que le BC ne sera pas utilisé pour d’autres usages que la gestion du capital de marque de la société comme, par exemple, un intranet ou un extranet. Il n’a pas vocation à discuter des derniers repas servis à la cafétéria ou à envoyer des pièces-jointes trop volumineuses à un client.

Il ne faut pas non plus, dans un accès de paranoïa, restreindre drastiquement son accès aux publics externes à l’entreprise. Gardons en tête que son objectif premier est de diffuser son brand content et de maîtriser l’image extérieure de sa marque, il ne doit pas devenir un simple gestionnaire de contenu en interne. Enfin, il est important de ne pas négliger la partie animation de la plateforme. Le brand manager doit en permanence enrichir la plateforme et encourager l’usage et la participation de tous à son développement.

Transformer l’utilisateur en acteur

Certaines fonctionnalités sont intégrées aux plateformes pour accompagner le brand manager dans l’animation de la plateforme. C’est le cas du workflow que l’on retrouve régulièrement dans les brand center sur-mesure ou en Saas. Il permet aux utilisateurs du logiciel de travailler de manière collaborative sur les différentes ressources numériques stockées sur le BC. Par exemple, un utilisateur a besoin d’un papier à lettre charté ou souhaite intégrer une nouvelle photo à la banque d’image de la société. Il rédigera sa demande sur un formulaire prévu à cet effet dans le BC. Cette demande sera ensuite étudiée et discutée par les différents services concernés, directement sur la plateforme. L’utilisateur pourra alors suivre en direct la progression de sa demande le long de l’échelle hiérarchique, jusqu’à la validation finale par la direction ou le service marketing. Suivant la décision prise, la nouvelle ressource sera alors diffusée ou non sur la plateforme.

Ces outils invitent donc les utilisateurs à devenir eux-mêmes acteurs du contenu de marque de leur société. Ils permettent par ailleurs une plus grande fluidité dans la gestion des demandes internes ainsi qu’une meilleure réactivité et un contrôle plus efficace des ressources disponibles.

Auteur : Nicolas Marsaud, Directeur associé, Feel&Clic

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Lire les précédent articles sur le brand center :

(c) ill. Shutterstock – Businessman Writing Planning Marketing Brand Concept

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